Le droit interne doit prévoir suffisamment de garde-fous afin de garantir une utilisation proportionnée de la technologie de reconnaissance faciale, notamment en ce qui concerne des données sensibles telles que les opinions politiques. Les Etats doivent ainsi prévoir des bases légales claires qui garantissent entre autres, la durée de préservation des données, leur usage, leur accès par des tiers, et enfin l’intégrité des données ainsi que leur confidentialité, ceci afin de prévoir des garanties suffisantes contre le risque d’abus et d’arbitraire.