Même s’il n’a pas été conçu comme tel au départ, un projet de révision constitutionnelle initié avant l’aboutissement d’une initiative populaire doit être proposé en tant que contre-projet à celle-ci, afin que soit respectée la liberté de vote des électeurs (art. 34 al. 2 Cst.). Il est nécessaire toutefois que le projet de révision puisse être matériellement considéré comme un contre-projet. Il faut également que le fait de soumettre le projet en tant que contre-projet à l’initiative populaire n’occasionne pas de perte de temps trop importante.